Bien que les indicateurs de développement humain et ceux de croissance économique ne soient pas les mêmes dans les trois pays des Grands lacs, la situation économique des ménages en milieu rural comme en ville est généralement similaire. Avec une faible industrialisation, une agriculture demeurée plus au niveau de la production vivrière, un commerce transfrontalier qui ne se développe que dans l’informel, une politique de protection de l’environnement peu rigoureuse… la sous-région des Grands Lacs qui n’a pas beaucoup avancé en matière d’intégration économique, malgré l’existence de la CPGL, est encore loin d’une amélioration sensible du niveau de vie de ses populations. Dans beaucoup de cas, ce sont surtout des pratiques de mauvaise gouvernance et de corruption qui expliquent le faible progrès économique et le faible développement global de la population.