La sous-région des Grands lacs est réputée pour son degré élevé de l’activité des groupes armés qui sèment la terreur et l’insécurité, le recul de la démocratie, caractérisé par l’absence d’une culture de l’alternance politique et la restriction des droits politiques, ainsi que le faible accès de la population à une justice équitable qui favorise la violence et la fraude. Le développement des groupes armés est alimenté par l’exploitation illicite des ressources naturelles et l’absence de dialogue politique.
Les conflits inter-ethniques naissent et se développent notamment à la faveur des crises politiques, du faible accès aux ressources naturelles et des difficultés d’accès aux services sociaux de base.
Tous ces facteurs sont à la base des tensions permanentes que l’on observe entre les individus, entre les communautés et entre les gouvernements de la sous-région.